In a series of articles, Dan Lopez De Sa and Elia Zardini argue that several theorists have recently employed instances of paradoxical reasoning, while failing to see its problematic nature because it does not immediately (or obviously) yield inconsistency. In contrast, Lopez De Sa and Zardini claim that resultant inconsistency is not a necessary condition for paradoxicality. It is our contention that, even given their broader understanding of paradox, their arguments fail to undermine the instances of reasoning they attack, either (...) because they fail to see everything that is at work in that reasoning, or because they misunderstand what it is that the reasoning aims to show. (shrink)

This paper is a response to replies by Dan López de Sa and Mark Jago to my ‘Truthmaking, Entailment, and the Conjuction Thesis’. In that paper, my main aim was to argue against the Entailment Principle by arguing against the Conjunction Thesis, which is entailed by the Entailment Principle. In the course of so doing, although not essential for my project in that paper, I defended the Disjunction Thesis. López de Sa has objected both to my defence of (...) the Disjunction Thesis and my case against the Conjunction Thesis. I shall show that his objections are unfounded and based on serious misunderstandings of my position, what the relevant debate is, and some fundamental notions of Truthmaker Theory. Jago argues that accepting the Disjunction Thesis and rejecting the Conjunction Thesis is hard to maintain. But I show that Jago has not shown that accepting the Disjunction Thesis while rejecting the Conjunction Thesis is impossible or even hard to maintain. Jago believes that, to accept the Disjunction Thesis while rejecting the Conjunction Thesis, one needs to reject his axiom (T3), which says that all the truthmakers for <P&P> are truthmakers for <P>. I argue that there are reasons to reject such a principle, and the version of it that says that what makes <P&P> true makes <P> true. (shrink)

Gioacchino din Fiore (n. 1135 – d. 30 martie 1202), călugăr cistercian și fondator al Ordinului Florensian din Calabria, a fost unul dintre cei mai influenți teologi și filosofi ai Evului Mediu. Plasat de Dante în Paradis (Cântul XII), Gioacchino este considerat de către unii profet, iar de alții eretic, iar despre ideile sale se afirmă că au influențat atât Ordinul Franciscan, cât și mișcările escatologice medievale și moderne, respectiv teoriile ulterioare ale filosofiei istoriei. Cunoscut în primul rând pentru împărțirea (...) istoriei în trei status-uri, al Tatălui, al Fiului și al Spiritului (Duhului Sfânt), prin care Sfânta Treime se revelează progresiv și pedagogic umanității, călăuzind-o înspre libertate și desăvârșire, sistemul de teologie și filosofie a istoriei dezvoltat de abatele calabrez stă alături de De Civitate Dei a lui Augustin asemenea unui pilon al înțelegerii creștine medievale a sensului istoriei. - Dan Siserman -/- „Din faptul că după Cristos continuă încă o istorie bolnavă și profană, Gioacchino concluzionează că o istorie cu adevărat sfântă și bună trebuie încă să vină. Această istorie însă, recunoaște el cu satisfacție, este acum foarte aproape: într-adevăr, ea a crescut mult timp într-un mod ascuns, dar în curând va trebui să devină vizibilă. În acest eveniment iminent abatele calabrez își plasează bucuria plină de speranță și așteptarea plină de încredere; iar acesta este un fapt care indică un lucru cu adevărat semnificativ: că este cu adevărat posibil să privim spre viitor cu acea speranță plină de bucurie, care cândva își găsise expresia în acel „Marana tha” al primilor creștini, care așteptau plinătatea mântuirii odată cu întoarcerea lui Isus Cristos. Astfel, la Gioacchino, o adevărată așteptare a timpului sfârșitului a fost din nou posibilă – o așteptare care era pe deplin pătrunsă de spiritul speranței. […] După părerea mea, numai cu mari rezerve putem accepta teza conform căreia Gioacchino din Fiore a inițiat procesul de secularizare a speranței escatologice care a condus la conștiința epocală a Renașterii și Modernității. Este corect că odată cu Gioacchino s-a produs o turnură în ceea ce privește speranța escatologică; însă ar trebui să ne ferim să vedem pur și simplu un inițiator al Renașterii într-un astfel de om al contemplației care a profețit o eră monastică și contemplativă a purei interiorități.” – Joseph Ratzinger/Papa Benedict XVI. (shrink)

Cet article vise tout d’abord à manifester la profondeur phénoménologique d’une expérience proustienne, celle des demi-réveils dans l’obscurité, en engageant un dialogue entre l’artiste et le philosophe – Husserl, mais aussi Levinas – autour de la notion de souvenir. Il s’agit de montrer que l’expérience dont il est fait part dans l’œuvre littéraire, inenvisagée par la phénoménologie, vient questionner les descriptions existantes du phénomène de souvenir et exige dès lors de penser le sens de celui-ci à nouveaux frais. Notre propos (...) est le suivant : l’œuvre d’art, en particulier l’œuvre littéraire, doit être un milieu de recherche privilégié pour le phénoménologue. Elle fait renaître les énigmes et, ce faisant, remet la recherche en mouvement, en la forçant à un question­nement plus approfondi. (shrink)

Dans la philosophie contemporaine, la mémoire n’est plus un instrument qui apprend des évènements de manière passive. Ici, on parlera de la mémoire qu’une personne possède quand elle se souvient de sa propre vie ou d’un moment spécifique. Ce concept, un des plus anciens de la psychologie cognitive, s’appelle mémoire autobiographique. Grâce à cette pertinente interprétation d’un concept plus vivant de mémoire dans la science, la littérature et la philosophie de notre temps, on se demandera si, à travers son activité, (...) elle est dépendante d’un concept d’une temporalité linéaire ou si en fait sa vivacité lui permet de créer un temps propre. Quelques auteurs ont essayé de répondre à ce problème-là et ici on traitera de trois: Henri Bergson, Bertrand Russell et John Campbell, ce dernier étant un philosophe contemporain, en essayant d’établir les liens parmi les trois, avec pour but la mise de lumière des questions et des réponses qui ont survécu la mort des deux premiers auteurs mentionnés. À travers cette recherche, on se rendra compte que si le concept de mémoire était auparavant plus spécifiquement étudié toujours en connexion avec le concept d’image, dans la tradition analytique elle de plus en plus est mise à coté de la notion moderne d’identité personnelle. Toutefois, ce qui reste commun est l’effort de penser le souvenir au delà de la vie pratique; notamment en tant qu’une faculté psychique qui oriente tous nos choix et notre appréhension du monde et qui toujours semble échapper la dualité schématique entre circularité et linéarité temporelle, déjà mise en question dans les années 1990. (shrink)

Tout le film est toujours une microphysique du pouvoir, en potence, d’être étudier. Aujourd’hui l'augmentation des productions d'horreur et son public ont fait le film d'horreur une «contreculture» dominante, mais toujours sous l'effet négatif du pouvoir et du savoir qui disqualifient les discours, matérialisée dans ces films, ce qui les rend illégitime et exiler en soi espace filmique, transformée en un lieu adapté pour interdite et marquée par certaines pratiques discursives avec certains dispositifs d'exclusion. Paradoxalement, les types marginaux qui apparaissent (...) dans l'ordre de ces productions occupent les positions de sujets à exercer le pouvoir dans l'horreur et dans le même temps le renforcement de leur marginalité et de son objectivation. Ces aspects et les spécificités qui caractérisent les productions d'une part, nous ont amenés à identifier les pratiques de l'objectivation qui transforment corps dans les sujets dans l'horreur; d'autre part, de démontrer que ces films constituent une nouvelle technologie de contrôle social des corps, mais l'objectif principal de cette étude est d'analyser les relations de pouvoir à travers l'antagonisme des stratégies dans ce discours, qui est, pour savoir ce que cela signifie d'avoir un corps libre, nous examinons ce qui se passe sur le corps subjugué dans les films d'horreur, prenant l'archeogenealogie de Foucault comme base théorique. Cette questionhypothèse aurait un autre groupe: d'où pourrait faire une telle histoire? Nous supposons que dans les moments de crise, les films d'horreur ont beaucoup à prouver, donc nous avons opté pour un très similaire à celui qui Foucault a été invité par les experts de la revue Cahiers du cinéma pour discuter des conditions pour les productions cinématographiques comme Le Chagrin et la Pitié (1969), Portier de nuit (1974) et Lacombe Lucien (1974), quand on a regardé le déclin du gaullisme et l’ascention de Valéry Giscard d'Estaing , le vainqueur de la présidentielle de 1974, avec le soutien de l'ancien droit Tardieu et petainistes, anciens alliés de l'occupation du Führer Hitler de la France, entre 1940 à 1943. Maintenant, les conditions de production sont ceux qui marquent la fin des gouvernements socialistes de Mitterrand et Chirac, et le retour au pouvoir de la droite, à l'ascension politique de Nicolas Sarkozy. Au milieu de la crise économique de l'Union Européenne, flotte dans l'air la peur terrifiante de risque que l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. La présence croissante d'immigrants est aussi dans l'ordre d'une nouvelle crise de l'identité française. Ce sont les conditions de production de À l'intérieur, Frontière (s),Martyrs, Ils, La Meute, Captifs et Derrière les murs et, des films qui font partie de notre corpus. À la methodologie, nous développons les trois concepts opérationnels: le dispositif filmique de la mémoire, de la vérité et de l'objectivité pour traiter la mémoire populaire, recodé dans ces films et soi-disant perçu par nous comme l'un des principaux modes de contrôle des corps d’horreur; la notion d’intericonicité est encore utilisée pour indiquer des images qui renvoient à d'autres, mais tout en réalisant que chaque image a dans sa juxtaposition afin de utopies des hétérotopies. Donc, nous avons décidé de donner une nouvelle forme à cette notion, y compris l'utopique juxtaposés à des espaces hétérotopiques, sous l'influence de la discussion faite par Foucault dans le Corps utopique et Les hétérotopies. Keyword:Mémoire. Corps. Pouvoir. Discours politique. Film français d’horreur. (shrink)

Dans cet article, nous introduisons le lecteur à une énigme qui a émergé récemment dans la littérature philosophique : celle de l’influence de nos évaluations morales sur nos intuitions au sujet de la nature des actions intentionnelle. En effet, certaines données issues de la philosophie expérimentale semblent suggérer que nos jugements quant au statut intentionnel d’une action dépendent de notre évaluation de ladite action. De nombreuses théories ont été proposées pour rendre compte de ces résultats. Nous défendons la thèse selon (...) laquelle aucune des théories existantes n’est satisfaisante et que le mystère reste pour l’instant entier. (shrink)

Se vorbește îndeobște mai mult despre un spirit al timpului (Zeitgeist) și amprenta acestuia asupra modului în care noi înțelegem și reflectăm lumea – asemenea cerului, al cărui joc de lumini și umbre oferă un contur de culoare lucrurilor. Nu trebuie însă să uităm solul din care ideile încolțesc și spiritul locului (Raumgeist) care le‐a animat creșterea. În acest orizont au loc întâlnirile, împlinirile, speranțele și dezamăgirile care ne edifică ca oameni și ne orientează busola căutărilor filosofice și spirituale. Există (...) roade pentru care dăm socoteală în secerișul vieții de zi cu zi și există resturi de care recolta zilei nu pare să ia seama – aparent neînsemnate pentru logica zilei, aceste resturi de roade sunt tocmai cele care la urmă, la apus, dau sens întregii strădanii. Avem sarcina existențială de a nu lăsa iarna vieții să se aștearnă pe resturile rămase în urma secerișului. Acesta este și imboldul volumului de față, care se dorește a fi un spicilegium, care în limba latină înseamnă „un mănunchi de resturi de spice rămase în urma recoltei”. Așadar, o antologie de paisprezece texte filosofice de diferite dimensiuni și subiecte, dar care reprezintă expresia unei comunități de cercetători, profesori, doctoranzi și pasionați de filosofie aduși împreună de filosofia studiată sau trăită cândva la Cluj‐Napoca. Chiar dacă este compus din texte eterogene, cititorul atent al acestui volum va putea sesiza cum spiritul acestui loc subîntinde toate tematizările: propensiunea față de idealism, profunzimea psihanalizei, subtilitatea fenomenologiei, pasiunea realist speculativă și fervoarea căutării autentice a binelui, adevărului și frumosului în lume, în gândire și artă sunt predispozițiile care însuflețesc și textele de față. - Dan Siserman. (shrink)

« Ce petit livre est un bijou d’intelligence, de finesse, de culture, qui prend un objet technique sans rechigner et le tourne et le retourne comme Heidegger nous avait appris à le faire avec les chaussures de Van Gogh. Ce qui frappe, c’est l’ambition d’une méditation sur les cartes de la modernité contemporaine, sur le fameux Grand Paris, sur le sujet, sur le pluriel, sans les faux-fuyants du postmoderne, de la citation absurde. Luis de Miranda se promène, il vous conte (...) qu’il se promène, mais il vous mène avec une grande maîtrise et sait où il veut aller. Rien de gratuit dans cette rencontre de l’enseigne de kebabs sur la table de dissection de la Ville Néon. C’est plutôt une nouvelle méditation cartésienne après Descartes et Husserl : où le poêle et sa chaleur ont fait place au bruit vrillant du gaz dans un tube. Je suis, je crée, donc j’entends. » Yann Moulier-Boutang, ancien élève de l’ENS, professeur agrégé d’économie à l’université de technologie de Compiègne, directeur de la revue Multitudes. Né d’une rencontre inopinée avec un néon sur le quai du Louvre, ce livre a été composé à partir d’un séminaire donné par l’auteur à l’hiver 2012. Un voyage inspiré à travers la nuit, qui déchiffre les halos du passé et les reflets du présent pour donner à entendre une certaine magie du futur. Luis de Miranda, philosophe, romancier, révélateur du créalisme, est notamment l’auteur d’un essai remarqué, L’art d’être libres au temps des automates (Max Milo, 2010). (shrink)

Je me propose de réfléchir ici sur la place de plus en plus importante qu’occupe la psychologie intentionnelle dans la phénoménologie transcendantale de Husserl à partir du milieu des années 1920. Pour ce faire, je commencerai par fournir quelques indications que l’on retrouve dans plusieurs textes appartenant à la dernière période de Freiburg sur ce qu’on pourrait appeler une réhabilitation de la psychologie au sein de la phénoménologie transcendantale et le projet d’une psychologie eidétique ; dans la deuxième partie, je (...) présente l’arrière-plan de cette problématique en rappelant la définition de la phénoménologie des Recherches logiques dans les termes de Brentano d’une psychologie descriptive et en rappelant les motifs qui ont amené Husserl, après la publication de cet ouvrage, à se dissocier nettement de cette définition. Je me demande ensuite ce qui motive ce nouvel intérêt de Husserl pour la psychologie dans la dernière version de sa phénoménologie et j’avance trois des facteurs qui me semblent justifier la réhabilitation, sur le tard, de la psychologie intentionnelle dans la phénoménologie : l’identification partielle de la phénoménologie avec la psychologie eidétique, le parallélisme entre les dimensions psychologique et philosophique de la phénoménologie et enfin la critique de la voie cartésienne et l’adoption de la voie psychologique de la réduction. Cette réhabilitation de la psychologie dans le giron de la phénoménologie soulève deux questions importantes dont je traiterai brièvement dans la dernière partie de cette étude. La première porte sur une version du psychologisme qu’il appelle, sur le tard, le psychologisme transcendantal ; la deuxième concerne les nombreuses références à Brentano durant cette période et elle porte sur la dette de cette version de la phénoménologie à l’égard de Brentano. (shrink)

umé L’oralité occupe une place significative dans la société traditionnelle africaine. La majorité des informations ou des messages sont transmis par ce moyen d’une génération à une autre. L’oralité est un aspect de la tradition en Afrique qui rassemble dans son sein les genres comme le conte, la fable, la devinette, l’adage, le proverbe, l’épopée, la légende, etc. Ces genres facilitent rapidement la compréhension d’un message, surtout discret, entre les membres d’une communauté. En Afrique, l’oralité a une grande place et (...) une importance considérable dans chaque communauté. Les civilisations africaines sont essentiellement caractérisées par cette culture orale. Aujourd’hui, la société africaine moderne ignore la place de cet héritage, ce patrimoine légué de nos aïeux dès la fondation des communautés humaines. L’effet nocif de la négligence des acquis de cette culture dépasse le cadre de l’enfant pour s’étendre à la société toute entière. Cette culture d’oralité surgit chez l’enfant africain la capacité et la compétence psychologique qui lui aide dans le processus de sa formation, aussi bien que dans sa perception du monde et ses besoins de la communication interpersonnelle. Elle développe aussi en lui la capacité de partager ses réflexions avec les autres. Dans la société africaine, l’exploitation de la littérature orale aide à développer et à encourager la citoyenneté, à travers l’engagement actif ou la participation dans les affaires de la communauté. Contre cette réalité, l’inclusion de la tradition orale dans le programme scolaire des écoles secondaires au Nigeria devient obligatoire. Notre but dans cette communication est d’élaborer les importances indéniables de cette tradition orale et de forger un moyen par lequel cette culture restera dans l’esprit de chaque être humain qui passe par notre système éducatif au Nigeria. Nous essayerons de démontrer comment et pourquoi incorporer l’étude de cette matière dans notre programme scolaire, pour élucider chez les jeunes, les vertus morales qui sont chéries chez nous. (shrink)

CETTE THESE SE VEUT UNE CONTRIBUTION A LA COMPREHENSION DE LA DERNIERE PHILOSOPHIE DE MERLEAU-PONTY, EN PRENANT COMME FIL CONDUCTEUR LA NOTION D'INSTITUTION. NOUS ESSAYONS D'ABORD DE DELIMITER LE CHAMP D'INTERROGATION DE LA NOTION D'INSTITUTION, TELLE QU'ELLE EST PRESENTEE DANS SES DEUX PREMIERS OUVRAGES. DEUXIEMEMENT, LA DESCRIPTION DE QUATRE ORDRES DE L'INSTITUTION SYMBOLIQUE (ANIMALITE ET VIE; STYLE ARTISTIQUE; LANGUE ET IDEALITE; SYSTEME SOCIAL) QUE NOUS NOUS EFFORCONS DE RECONSTITUER A L'AIDE DES MANUSCRITS INEDITS CONDUIT A DEVOILER LES MOTIVATIONS DE LA (...) RADICALISATION DE LA QUESTION PHENOMENOLOGIQUE. ENFIN, NOTRE PROBLEMATIQUE SE PRESENTE DANS LE DERNIER OUVRAGE COMME UN PROJET DE L'INSTITUTION DE LA PHILOSOPHIE ELLE-MEME. CE PROJET A SA PORTEE HISTORIQUE, SE PROPOSANT DE METTRE EN EVIDENCE LES MOMENTS FECONDS DANS L'HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE, DE MANIERE A LEVER LES DIFFICULTES DE L'ONTOLOGIE ACTUELLE. (shrink)

Hippocrate a contribué à l’évolution de la médecine grecque de son temps par ses observations détaillées sur les maladies et leurs effets, en insistant sur l’importance du régime et de l’environnement en ce qui concerne la santé des patients. Il s’est interrogé sur la moralité du praticien, son comportement et son attitude avec son patient afin de produire des normes éthiques solides pour départager sa médecine des conceptions magico-religieuses, des pratiques qu’il estimait douteuses, trompeuses. Certains aspects des textes du Corpus (...) Hippocratique ont été largement considérés pertinents par la médecine moderne, tout particulièrement en ce qui concerne les rapports médecin-patient. Dans l’article qui suit, nous nous intéressons au rôle de la confiance dans la relation médecin-patient au sein du Corpus Hippocratique : comment le corps des médecins hippocratiques joue-t-il un rôle dans la construction de la confiance avec le patient ? Nous soutenons que le corps du médecin agit comme élément essentiel dans l’établissement de la confiance et comme support de sa réputation. Or, si la relation de confiance médecin-patient est une condition fondamentale pour la pratique de l’art médical, la confiance est un facteur important et s’inscrit dans une approche où le malade est l’allié du médecin afin de combattre la maladie. Plus le patient a confiance en son médecin, plus le médecin hippocratique est apte à pratiquer son art médical et prêt à aider le patient dans son combat contre la maladie. Ainsi, pour répondre à la question posée, nous présenterons, en premier lieu, le contexte dans lequel le médecin hippocratique pratique son art. Cette présentation nous aidera à comprendre l’importance de la confiance, notamment en ce qui concerne son impact dans la relation médecin-patient, ainsi que de la quantité de données indispensables transmises par le patient au médecin. Nous serons alors en mesure, en deuxième lieu, de démontrer que le corps du médecin et le corps du patient sont des éléments fondamentaux dans l’élaboration de la confiance : corps comme vecteur de l’image du médecin et corps comme instrument. (shrink)

The aim of this paper is to critically review several interpretations of Kantian sensible intuition. The first interpretation is the recent construal of Kantian sensible intuition as a mental analogue of a direct referential term. The second is the old, widespread assumption that Kantian intuitions do not refer to mind-independent entities, such as bodies and their physical properties, unless they are brought under categories. The third is the assumption that, by referring to mind-independent entities, sensible intuitions represent objectively in the (...) sense that they represent in a relative, perspective-independent manner. The fourth is the construal of Kantian sensible intuitions as non-conceptual content. In this paper, I support the alternative view that Kantian sensible representation is to be seen as iconic de re presentation of objects without representational content. (shrink)

Em contraste com a tradicional autoconsciência reflexiva na qual o sujeito se refere consciente e deliberadamente a si mesmo, a tradição fenomenológica, de Husserl a Heidegger e Sartre, postula uma forma de autoconsciência intransitiva pré-reflexiva primitiva. Infelizmente, essa autoconsciência intransitiva pré-reflexiva é sempre caracterizada negativamente: não reflexiva, não cognitiva, não transitiva, não objetiva, etc. Schear (2009, p. 14) observa que, como resultado, quando buscamos uma descrição ou caracterização positiva do suposto fenômeno, ficamos com frases ambíguas e pouco claras, como "presença (...) sutil de fundo" (ZAHAVI, 2005, p. 124). (shrink)

This paper aims to offer a critical review of the recent nonconceptualist reading of the Kantian notion of sensible intuition. I raise two main objections. First, nonconceptualist readers fail to distinguish connected but different anti-intellectualist claims in the contemporary philosophy of mind and language. Second, I will argue that nonconceptual readings fail because Kan- tian intuitions do not possess a representational content of their own that can be veridical or falsidical in a similar way to how the content of propositional (...) attitudes is true or false. In this paper, I will support my own reading that sensible intuition is better seen as what Evans and McDowell have called a de re sense, whose main characteristic is object dependence. In this sense, Kantian sensible intuitions can be seen as a sensible mode of donation of objects. In my reading, the Kantian opposition between intuitions and concepts is best seen as the opposition between the objectual de re perception of something and the propositional de dicto apperception that something is the case rather than the opposition between nonconceptual and conceptual contents. However, if Kantian sensible intuition is not a mental state with nonconceptual content, it is certainly in the general anti-intellectualist neighborhood. (shrink)

Le passage spéculatif de la catégorie du mauvais infini dans le véritable infini reste l’un des plus importants dans la Science de la logique. Comme il est bien connu, ce passage est expliqué par Hegel à travers sa théorie de l’idéalité du fini. Pourtant, du fait de sa structure complexe, le surgissement du véritable infini au sein du fini par l’idéalisation peut être considéré comme un processus abstrait, consistant seulement à supprimer la dualité de l’infinité. Cet article se propose donc (...) d’examiner pourquoi l’idéalisation de la véritable infini ne signifie ni une simple neutralisation de la catégorie de la finité ni une infinitisation extérieure de celle-ci, mais un processus dynamique qui s’infinitise en supprimant l’opposition statique du fini et de l’infini. (shrink)

Selon l’interprétation traditionnelle, la révolution copernicienne, en arrachant l’homme de sa position centrale dans le cosmos, lui a infligé une profonde vexation. Si elle dit bien notre désarroi contemporain face à un univers devenu infini, cette inter­pré­tation ne reflète pas suffisamment la complexité historique du passage du géocentrisme à l’héliocentrisme. Aussi convient-il de la remettre en question. Mais pour ce faire, il faut d’abord bien la connaître. Aussi cet article étudie-t-il la phase de structu­ration de cette interprétation (1835-1925), dans le (...) contexte du positivisme, du darwinisme, du marxisme et enfin du freudisme. ––– Según la interpretación tradicional, la revolución copernicana, al sacar al hombre de su ubicación central en el cosmos, le propinó una profunda incomodidad. Esta interpretación corres­ponde a nuestra desazón actual provocada por un universo infinito pero desconoce la complejidad histórica implícita en el tránsito desde el geocentrismo al heliocentrismo. Por ello es necesario volver a plantear el problema, y para hacerlo hay que abordar correctamente el tema. De ahí que el presente artículo estudie el período de estructuración de esta interpretación (1835-1925) en los contextos del positivismo, del darwinismo, del marxismo y finalmente del freudismo. (shrink)

Souvent, Wittgenstein est lu comme un critique de la subjectivité. Et en effet, on trouve dans sa pensée une attaque très forte contre Villusion métaphysique de la subjectivité . Mais, une fois qu'on a dit cela, reste à prendre en compte la contribution positive de Wittgenstein à ce qu'on pourrait appeler une phénoménologie concrète de la subjectivité, c'est-à-dire du sujet tel qu'il se manifeste dans le langage. Wittgenstein's work is often read as a criticism of subjectivity. A very strong attack (...) is indeed to be found in his thought against the metaphysical illusion of subjectivity . This still leaves room for accounting for Wittgenstein's positive contribution to what may be called a concrete phenomenology of subjectivity, that is, of the subject as it manifests itself within language. (shrink)

Tyler Burge (2010) provided a scathing critique of all programs for naturalizing concepts of representation, especially teleological naturalizing programs. He tended to demonstrate that “representational content” is a concept that cannot be reduced to more fundamental biological or physical ideas. According to him, since the 1970s, the concept of representational content has been firmly established in cognitive psychology as a mature science and utilized inadequate explanations. Since Dretske’s program is Burge’s primary objective, this paper concentrates on Dretske’s perspective. Following Burge’s (...) criticisms, I concur that Dretske’s naturalizing program trivializes the complex concept of representational content in cognitive science by applying it to bacteria, protozoa, etc. There is a superior explanation, namely Burge’s alternative idea of “registering information.” I do not believe, however, that this spells the end of naturalization programs. There is no reason to deny that at least some biological functions entail representational capacities with perceptual constancy, if not all. Cases of genuine perception, representing the accurate distal causes of proximal stimuli under various conditions, contribute to fitness. It is not by accident that representational content plays a role in cases of genuine perception. Consequently, I will argue that accuracy and biological fitness cannot be separated. (shrink)

The focus of this paper is Cassirer’s Neo-Kantian reading of Kant’s conception of unity of space. Cassirer’s neo-Kantian reading is largely in conformity with the mainstream of intellectualist Kant-scholars, which is unsurprising, given his own intellectualist view of space and perception and his rejection of the existence of a ‘merely sensory consciousness’ as a ‘formless mass of impression’. I argue against Cassirer’s reading by relying on a Kantian distinction first recognized by Heinrich Rickert, a neo-Kantian from the Southwest school, between (...) Kenntnis (roughly knowledge by acquaintance) and Erkenntnis (roughly propositional knowledge). Correspondingly, I claim that concepts and categories are conditions for Erkenntnis of objects as such, namely for thinking of and apprehending the pre-existing unity as an object, rather than for the ‘constitution’ of this very unity. (shrink)

Je soutiens que la prise en compte de Lotze dans la genèse de la phénoménologie du jeune Husserl fournit de nouveaux éléments qui supportent la lecture frégéenne de la phénoménologie. Pour ce faire, je vais d’abord retracer l’origine lozéenne des questions épistémologiques issues du développement de la nouvelle psychologie et de la logique au milieu du XIXe siècle en Allemagne et j’insisterai sur l’apport de trois de ses étudiants prestigieux; je montrerai ensuite que Husserl a acquis sa connaissance de cette (...) problématique via sa fréquentation de Brentano et de Stumpf; je me pencherai ensuite sur la tournant antipsychologiste de Husserl au milieu des années 1890 et examinerai brièvement un manuscrit de Husserl intitulé « Microcosmos » qui date de cette même période et qui montre clairement l’apport de la logique de Lotze dans ce tournant antipsychologiste; j’examinerai enfin brièvement l’apport de Lotze dans la critique que Husserl adresse au psychologisme logique dans ses Prolégomènes. Je conclurai avec quelques remarques sur l’importance de Lotze dans la phénoménologie de Husserl après la publication des Recherches logiques. (shrink)

Après avoir introduit la notion d’espace public dans le contexte de la « théorie générale de la société » avec laquelle Habermas a entrepris une reconstruction de l’évolution des systèmes sociaux et, aussi, de la naissance de la sphère publique au cœur des sociétés bourgeoises et des changements à travers et au-delà des sociétés de masse, cet article se propose d’élaborer un cadre analytique du modèle habermasien de la sphère politique publique, décrivant aujourd’hui sa structure et ses fonctions spécifiques, par (...) rapport à la société civile et au système politique (fonctions de «caisse de résonance », « filtre », « contrôle » et « pression de rationalisation »). Dans un effort pour clarifier le «sens critique» d’un modèle de recherche « normatif » dans son contenu, mais suffisamment « réaliste », Habermas remonte à deux questions essentielles pour des sciences de la communication: a) l’indépendance des médias de masse; et b) les leur effets sur l’auditoire. Ce passage permet de mettre en évidence la « structure » et la « qualité » de la discussion publique. (shrink)

Emmanuel Lévinas est le philosophe de la non-indifférence; il n’est en aucune sorte un philosophe indifférent. Son inquiétude personnelle et engagement politique ont trouvé une expression philosophique dans une quête à deux versants. Dans le versant ontologique, il cherche à montrer que même si l’homme est l’événement de compréhension de l’être, tout l’homme et toute signification ne se réduisent pas à la compréhension de l’être seul. Dans le versant politique, il s’interroge sur la possibilité de soumettre la tendance totalitaire de (...) toute politique à une recherche de justice qui ne dépend pas finalement de la politique même. Mais ces deux versants n’en font qu’un. La découverte d’une signification qui excède la compréhension de l’être – l’éthique – fournit en même temps la source de renouvellement de la justice. Ainsi, par cette double question, Lévinas nous présente les fils conducteurs de notre enquête: une signification au-delà de la compréhension de l’être et sa portée éthique, que nous appelons «langage» et que nous explorons dans la perspective de son importance politique. Les études analytiques dans lesquelles les notions de politique et de langage fonctionnent comme clef d’interprétation mutuelle débouchent sur une critique centrée sur deux problèmes: l’impossibilité d’interpréter la signifiance de l’autre et le danger inhérent à la conception d’une justice dépassant l’Etat. (shrink)

This paper is a new defense of the old orthodox view that self-consciousness requires self- concepts. My defense relies on two crucial constraints. The first is what I call Bermúdez’s Constraint (2007), that is, the view that any attribution of content must account for the intentional behavior of the subject that reflects her own way of understanding the world. The second is the well-known Generality Constraint of Evans (1982), which is also termed the recombinability constraint. The claim I want to (...) support in this paper is the follow- ing: Since whether and to what extent we can attribute to non-linguistic creatures and prelinguistic infants genuine knowing self-reference or de se contents is an open empirical question, the proponents of the nonconceptual self-consciousness face a dilemma. If we are convinced that the available empirical evidence is overwhelming, I argue based on Evans’s Generality Constrain—that these self-representations are nothing but primitive prelinguis- tic self-concepts. However, if we are convinced that the available empirical evidence is not persuasive, I mainin—relying on Bermudez’s Conraint—that we do better by assuming that the subject is not self-represented. The content of her experiences and thoughts are best modeled as simple selfless propositional functions that are true or false relative to the subject of these experiences and thoughts. I refer to this as self-concernment without self- reference. Thus, against the recent ingenious work of Peacocke (2014), I claim that there is no compelling reason for postulating nonconceptual middle level self-representation, be- tween self-concernment and conceptual self-reference. However, as I hope to make clear, my claim is quite different from those of other recent oppositions to the idea of noncon- ceptual self-consciousness. According to the thesis of self-concernment without self-reference, the contents of experiences and thoughts are selfless propositional functions, true or false relative to the bearer of the respective mental states. (shrink)

This paper addresses Fichte’s puzzle of self-consciousness. I propose a new reading of “Fichte’s original insight,” inspired by Pareyson’s general reading, which I call here the “Fichtean metaphysical turn in transcendental philosophy.” Against the mainstream view in Fichte’s scholarship, I argue that Fichte’s and Kant’s views do not concur regard- ing the primary reference of the “I”, namely spontaneous agency in thinking, which Fichte calls “Tathandlung”. Yet, their views do, in fact, concur when Fichte claims that this spontaneous agency in (...) thinking is the “essence” or the underlying nature of the self, which Kant denies. Regarding this, I take the side of Fichte. But how is Fichte’s original insight supposed to solve the puzzle of self-consciousness? At that transcendental level, the puzzle does not arise because there is no need for self-identification in the first place. Transcendental self-knowledge results from the sui generis intellectual Selbstanschauung that everyone has of oneself as sheer spontaneous agency in thinking. But at the empirical level, the puzzle does not arise either and for the same reason. Reference to the embodied self dispenses with any self-identification because it is based on the fundamental metaphysical relation everybody has to their own body, namely identity. (shrink)

This article presents a defense of “presentist externalism,” that is, the claim that memory contents are fixed by the environment and by the time at which a recollection takes place rather than by those at which the original mental state occurred. Its case is an instance of an argument to the best explanation. The author argues, firstly, that “presentist externalism” is the only version of content externalism that can stand up to both Boghossian’s memory and fallacy arguments. In slow switching (...) cases, inferences containing memory thoughts as premises are unsound or unsafe, but valid. The author contends, secondly, that the externalist must recognize the existence of wide mismemories besides wide forgetting and that only the presentist externalist can account for their existence. The author maintains, finally, that if the validity of an inference requires that all its premises and conclusion be evaluated in the same context, that in which the inference is made, then it is the present context that fixes the content and the concepts of memory rather than the past. (shrink)

How does one know the phenomenal character of one’s own experience? I aim to present and defend a new view of the epistemology of qualia that addresses this issue. My view results from a reworking of Dretske’s displaced perception model. The guiding line is the key Wittgensteinian insight of his Private Language Argument, namely the claim that no inner perception of qualia can justify our corresponding qualia-beliefs. My reworking of the original model starts with the rejection of Dretske’s representationalism, as (...) well as any other metaphysical views about the ultimate nature of qualia. The reworking of the displaced perception model I am proposing is supposed to be compatible with any available meta- physical view on qualia. The second step consists of rejecting the epistemological misgivings of the original model, namely the view that knowing qualia requires “connecting beliefs” along with “meta-representations.” Yet, Dretske’s crucial mistake has been to force knowledge of qualia into the “belief-box.” As a matter of fact, there is only one belief involved in intro- specting qualia, namely the qualia-belief itself. The third final step is this. Assuming the key Wittgensteinian insight, I argue that introspection of qualia is a process that is both epis- temically reliable and automatic. It is reliable because it dispenses with justification of any beliefs whatsoever. Moreover, it is automatic because it also dispenses with reflexive con- necting beliefs. For example, it takes nonconceptual awareness of the color blue as an input and automatically yields the belief that phenomenal blue is the conscious character of my experience of the sky as an output just by employing the concept BLUE. (shrink)

The aim of this paper is to present a novel reading of Kantian idealism. In want of a better name, I call my interpretation “one-object-plus-epistemic phenomenalism”. I partially endorse Allison’s celebrated position, namely his rejection of metaphysical world-dualism. Yet, I reject Allison’s deflationary two-aspect view. I argue that Kantian idealism is also metaphysically committed to an ontological noumenalism (one-object), namely the claim that the ultimate nature of reality is made up of unknown things in themselves (substantia noumena). Natural sciences can (...) only reveal the relational/structural properties of things as they appear rather than the intrinsic properties of substantia noumena in the negative sense. My anti-deflationary reading is similar to Allais’s, and my agnostic monism to Hanna’s. However, against both, I hold that appearances are not the accusative objects of our sensible representations, but rather, as Kant repeatedly states: “mere representations”. The accusative objects of our senses are substantia noumena in the negative sense. Moreover, my view is also similar to Langton’s. Again, against Langton, I hold that appearances are not merely relational properties of substantia noumena but the way that such substantia noumena exist inside our mind as “mere representations”. In this regard, I also partially endorse Guyer’s and Van Cleve’s phenomenalist reading because these substantia noumena in the negative sense can only be cognized mind-dependently, namely as appearances. However, against Guyer and Van Cleve, I hold that the phenomenalist side of Kantian idealism is purely epistemological rather than ontological: what Kant calls the necessary unity of representations according to categories is not a logical construction of objects out of representations, that is, an ontological reduction of noumena to appearances, but rather the way we sense-independently cognize mind-independent noumena. (shrink)

This paper is a new defense of the view that visual hallucinations lack content. The claim is that visual hallucinations are illusory not because their content is nonveridical, but rather because they seem to represent when they fail to represent anything in the first place. What accounts for the phenomenal character of visual experiences is not the content itself (content-representationalism), but rather the vehicle of content (vehicle-representationalism), that is, not the properties represented by visual experience, but rather the relational properties (...) of experience (or of the brain) of representing singular contents, namely particular instantiations of properties. I argue that the Russellian particular-involving proposition is the only appropriate model for the representational content of visual experience and hence that visual hallucinations are just like failed demonstrations. (shrink)

This brief paper is devoted to criticizing the widespread reading of Kant’s first Critique, according to which reference to subject-independent objects is “constituted” by higher-order cognitive abilities (concepts). Let us call this the “constitutional view.” In this paper, I argue that the constitutional reading confuses the un-Kantian problem of how we come to represent objects (which I call the intentionality thesis) with the quite different problem of how we cognize (erkennen) (which I call the “cognition thesis”) that we do represent (...) objects, that is, things that exist independently of the subject. (shrink)

This paper is a new non-descriptivist defense of nonconceptualism based on a new interpretation of Kant’s metaphysics of concepts. We advance the following claim: What distinguishes non-conceptual from conceptual singular representations is the way partial representations of the object’s features are integrated into the whole representation of the object, while at the non-conceptual level, this integration takes the form of images of the object’s features that are stored and projected, at the conceptual level this integration takes the form of the (...) recognition that those features are properties of a same object, what Kant calls “synthetic unity of Aperception”. (shrink)

Une présentation de la monographie de 1674 de Hooke présentant l'idée de la gravitation universelle est apparue dans Philosophical Transactions de 1674, et puis plusieurs lettres contenant des observations, dont celle de Huygens. Mais évidemment, après la publication du Principia en 1687, la priorité de Hooke dans la proposition de la gravitation universelle a été oubliée. Après avoir entendu parler de la demande de Hooke de reconnaître sa priorité, Newton a supprimé les nombreuses références à Hooke dans Principia. DOI: 10.13140/RG.2.2.27734.40009.

Dans La vie de l’esprit, Hannah Arendt propose une interprétation inédite du tournant (Kehre) survenu au sein de la pensée de Martin Heidegger au milieu des années trente. Arendt comprend en effet le tournant comme un événement biographique à situer entre les deux tomes qui regroupent les cours et essais que Heidegger a consacrés à Nietzsche entre 1936 et 1946. Selon elle, souci et Volonté de puissance viendraient à ne faire qu’un dans le premier tome du Nietzsche, alors que Heidegger (...) opérerait une répudiation de la volonté dans le second. La thèse d’Arendt peut-elle être confirmée par une lecture attentive du Nietzsche ? Sa conception du tournant permet-elle d’aborder le problème selon un angle adéquat ? Nous tenterons de répondre à ces questions à la lumière des fils conducteurs que seront pour nous les concepts de « souci », de « résolution » et de « décision ». (shrink)

L’objet théorique discours acquiert sa spécificité analytique dans la confrontation avec la matérialité du numérique dans ses propres conditions de production: cela ouvre à la recherche des formes textuelles des vlogs comme technologies de langage dans la composition de différentes matérialités signifiantes. Ce travail interroge le processus du mettre en circulation cette composition matériel du vlog, qui est investi du sens de la création et il est soutenu par le mode juridique d'administration, particulièrement par les droits d’auteur. Le procédé analytique (...) est fondé, à partir d’une position matérialiste dans l’Analyse de Discours, sur le recoupement de séquences discursives des traits socio-historiques décantés dans le langagier. Les gestes de description doivent, à cet effet, considérer le mode particulier d’inscription matérielle des vlogs dans le numérique pour montrer le travail entre la mémoire et l’actualisation. (shrink)

Dans la double conception du sujet que précise Tokieda Motoki dans sa théorie du processus langagier : sujet subordonné au prédicat et sujet d’action langagière volontaire, conception fondée sur une théorie linguistique inspirée principalement d’études grammaticales de la langue japonaise et qui s’est donc totalement émancipée du paradigme de la grammaire des langues européennes, on peut retrouver, de manière tout à fait paradoxale et frappante, le sens originaire du sujet, à savoir celui de son origine latine « subjectum » qui (...) est d’ailleurs la traduction du mot grec « ὑποκείμενον », à double titre : celui qui est assujetti ou soumis à une instance supérieure ou plus fondamentale et celui qui est susceptible de donner lieu ou occasion aux accidents, aux faits contingents. (shrink)

Le XI.ème Congrès International de Philosophie Médiévale de la Société Internationale pour l’Étude de la Philosophie Médiévale (S.I.E.P.M..) s’est déroulé à Porto (Portugal), du 26 au 30 août 2002, sous le thème général: Intellect et Imagination dans la Philosophie Médiévale. A partir des héritages platonicien, aristotélicien, stoïcien, ou néo-platonicien (dans leurs variantes grecques, latines, arabes, juives), la conceptualisation et la problématisation de l’imagination et de l’intellect, ou même des facultés de l’âme en général, apparaissaient comme une ouverture possible pour aborder (...) les principaux points de la pensée médiévale. Les Actes du congrès montrent que « imagination » et « intellect » sont porteurs d’une richesse philosophique extraordinaire dans l’économie de la philosophie médiévale et de la constitution de ses spécificités historiques. Dans sa signification la plus large, la théorisation de ces deux facultés de l’âme permet de dédoubler le débat en au moins six grands domaines: — la relation avec le sensible, où la fantaisie/l’imagination joue le rôle de médiation dans la perception du monde et dans la constitution de la connaissance ; — la réflexion sur l’acte de connaître et la découverte de soi en tant que sujet de pensée ; — la position dans la nature, dans le cosmos, et dans le temps de celui qui pense et qui connaît par les sens externes, internes et par l’intellect ; — la recherche d’un fondement pour la connaissance et l’action, par la possibilité du dépassement de la distante proximité du transcendant, de l’absolu, de la vérité et du bien ; — la réalisation de la félicité en tant qu’objectif ultime, de même que la découverte d’une tendance au dépassement actif ou mystique de toutes les limites naturelles et des facultés de l’âme ; — la constitution de théories de l’image, sensible ou intellectuelle, et de ses fonctions. Les 3 volumes d’Actes incluent les 16 leçons plénières et 112 communications, ainsi que les index correspondants (manuscrits ; noms anciens et médiévaux ; noms modernes ; auteurs). Le volume IV des Actes, contenant 39 communications et des index, est publié par la revue " Mediaevalia. Textos e Estudos ", du Gabinete de Filosofia Medieval de l’Universidade do Porto (volume 23, de 2004). Ouvrage publié avec l’appui de l’Universidade do Porto, de la Faculdade de Letras da U.P., du Departamento de Filosofia - F.L.U.P. et de la Fundação para a Ciência e a Tecnologia (Portugal). (shrink)

Le travail qui suit vise à présenter la distinction des contextes de découverte et de justification telle que proposée par Reichenbach. Nous analysons dans quels termes Reichenbach introduit cette distinction et nous montrons quelles difficultés elle implique. Nous étudions de manière synthétique, sur la base de sources secondaires critiques, la signification de cette distinction. En effet, nous analysons la motivation de cette distinction. Nous insistons sur l’ambiguïté de cette distinction, et nous montrons qu’elle veut distinguer deux éléments inséparables. Nous montrons (...) que les contextes sont inextricablement liés et que la découverte ne peut être exclue d’une étude épistémologique de la science. Néanmoins, nous cherchons à montrer qu’il existe des solutions à ce problème. Nous montrons que nous pouvons conserver la distinction si nous la comprenons dans le sens d’une distinction de perspectives sur la science. Nous montrons que cela permet une collaboration entre l’épistémologie et l’histoire. Enfin, nous montrons que la découverte peut être rationalisée et être l’objet d’une logique à part entière. (shrink)

In this essay we will argue for the following theses: 1- know-how is not a form of practical knowledge devoid of propositional sense; 2- the relationship between each perception and the body itself is metaphysically contingent (organisms and bodies can vary, as can even the spaces they occupy in the same experience vary), 3- it is up to the brain to configure or to shape a physical body (Körper) into a living body (Leib) and not the other way around; 4- (...) phenomenal externalism of enactivist nature, even in its mild form, is empirically implausible: the correlation between the conscious character of sensory experience with spatiotemporal neuronal patterns is much more systematic and regular than with anything outside the brain. But in its radical form is entirely implausible and contra-intuitive: phenomenal duplicates are not necessarily duplicates of agency; in short, 5-we are our own brain that has a body, avatars, and artifacts, properly configured, and molded by the brain, and not a body that has a brain among other essential organs. (shrink)

Selon l’interprétation traditionnelle, la révolution copernicienne, qui opère le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme, aurait détrôné et dévalorisé l’homme, en lui retirant sa position cen­trale, et donc privilégiée, dans le cosmos, pour le reléguer sur une planète devenue analogue aux autres et occupant une place quelconque à l’intérieur du système solaire. Cette inter­prétation ne pèche pas seulement dans sa compréhension de l’héliocentrisme copernicien, mais également dans sa percep­tion du géocentrisme aristotélico-médiéval. Il faut donc dénon­cer sa fausseté générale et, plus encore, (...) lui substituer un autre schéma interprétatif qui, peut-être moins évocateur de notre rapport au monde, soit plus respectueux de la vérité historique. ––– According to the traditional interpretation, the Copernican revo­lution, which brought about the transfer from geocentrism to heliocentrism, is said to have dethroned and devalued man by removing his central and hence privileged position in the cos­mos and by relegating him to a planet now seen as analogous to others occupying an insignificant position within the solar system. This interpretation fails not only in its understanding of Copernican heliocentrism, but also in its percep­tion of Aristo­telian mediaeval geocentrism. It is necessary, therefore, not only to denounce its general falsity, but also to substitute for it a different interpretative scheme which, although it may empha­size less our link with the world, may be more respectful of historical truth. (shrink)

My aim is to defend a peculiar epistemic version of the particularity thesis, which results from a sui generis combination of what I call the ‘singular relational view’ and what I call the ‘relativistic content view.’ Particulars are not represented as part of putative singular content. Instead, we are perceptually acquainted with them in the relevant sense that experience puts us in direct perceptual contact with them. And the content of experience is best modeled as a propositional function, that is, (...) the content of a complex predicate that is true or false only relative to some circumstances of evaluation. (shrink)

Cette communication explorera la nature deleuzienne de l'ontologie présupposée par Foucault dans ses cours Sécurité, Territoire, Population et Naissance de la Biopolitique. L'objectif sera d'identifier certaines formules de Foucault qui font écho à un concept clé de Différence et Répétition: l'individuation comme intégration d'une multiplicité. Dans ces textes se trouveront pas mal d'éléments de l'ontologie deleuzienne: par exemple, le couple différentiation / différenciation; l'anti-essentialisme; et le champ différentiel, pré-individuel, problématique, ou virtuel d'où émergent, par l'auto-organisation, des individus actuels. Mais, on (...) verra aussi des difficultés conceptuelles, surtout dans sa notion de "possibilité," que subit Foucault dans quelques-unes de ses réflexions méthodologiques, difficultés qui émergent pour lui en faisant ses propres analyses de "la mise en intelligibilité en histoire" pendant qu'il présuppose l'ontologie deleuzienne. (shrink)

On peut identifier deux principales caractéristiques de Wikipédia pour expliquer son succès et sa spécificité. La première est sa liberté de modification et d’accès. La deuxième réside dans le système organisationnel ascendant (bottom-up) et égalitaire où les articles ne proviennent plus d’experts sélectionnés pour être ensuite distribués à la foule mais sont, au contraire, produits par une base composée d’amateurs inconnus. Ces deux caractéristiques, associées au succès populaire et qualitatif de l’encyclopédie, laissent peu de place à l’expertise individuelle (en particulier (...) à l’expertise académique et scientifique). De plus, le constat de l’auto-correction dynamique de l’encyclopédie a effacé l’idée d’une vérification a posteriori des articles par un ou plusieurs experts du domaine. La force de Wikipedia semble alors résider dans une harmonie systématique inhérente à sa forme. -/- Dans cet article, je tente de montrer qu’il faut dépasser l’antagonisme entre amateurs et experts (crowds versus experts) et que c’est justement le caractère libre et égalitaire de Wikipedia qui rend nécessaire une réflexion épistémologique sur l’expertise au sein de cette encyclopédie. Je prends l’exemple du problème du novice et des deux experts théorisé par Alvin Goldman (2001). Appliqué à Wikipédia, ce problème pose la question des options épistémiques disponibles pour les wikipédiens confronté à une guerre d’édition. Outre les solutions classiques (recours à des meta-experts, décision majoritaire, discussion), Goldman avance l’idée d’une prise en compte, par le novice, des (in)succès épistémiques précédents des différents experts en désaccord. Un expert s’étant majoritairement trompé par le passé en devient ainsi moins crédible et inversement. Même si cette solution pose un certain nombre de problèmes, elle semble particulièrement propice à étudier l’expertise au sein de Wikipédia. Elle permet de comprendre (1.) qu’il existe déjà une expertise wikipedienne régie par certaines règles et (2.) qu’il est possible d’aménager une place aux experts (en particulier scientifiques) dans cette encyclopédie libre. Au final, pour comprendre et améliorer la place de l’expertise dans Wikipedia, il semble qu’il faille adopter une certaine conception de l’expertise, centrée sur l’agent plus que sur le contenu épistémique. Cette conclusion soulève un paradoxe, Wikipedia s’étant construite sur l’anonymat des auteurs et la primauté du contenu. (shrink)

Dans cet article, nous présentons une formulation néo-aristotélicienne de la doctrine du juste milieu. Nous commençons par décrire la formulation classique de la doctrine par Aristote, telle qu'elle est exposée dans l’Éthique à Nicomaque. Nous présentons en outre les éléments fondamentaux qui régissent les matrices de concepts (Franceschi 2002). Nous proposons ensuite une nouvelle formulation de la doctrine du juste milieu, directement dérivée de la structure-même des matrices de concepts. Nous comparons également la présente formulation de la doctrine du juste (...) milieu avec celle d'Aristote, en mettant en évidence les points communs et les différences. Nous proposons aussi une interprétation de la formulation aristotélicienne de la doctrine du juste milieu. Enfin, nous montrons comment la version néo-aristotélicienne de la doctrine du juste milieu permet de répondre à plusieurs objections, et notamment à celles qui ont été classiquement soulevées à l’encontre de sa version aristotélicienne. (shrink)

Readings of Kant’s Critique as endorsing phenomenalism have occupied the spotlight in recent times: ontological phenomenalism, semantic phenomenalism, analytical phenomenalism, epistemological phenomenalism, and so on. Yet, they raise the same old coherence problem with the Critique : are they compatible with Kant’s Refutation of Idealism? Are they able to reconcile the Fourth Paralogism of the first edition with the Refutation of the second, since Kant repeatedly claimed that he never changed his mind in-between the two editions of his Critique? This (...) paper addresses the key question: was Kant a phenomenalist and, if he was, in which precise sense? I propose a metaphysical but not ontologically reductionist reading of Kant as a phenomenalist. I argue for the following claims. To be sure, for Kant appearance is mere representation. Yet, appearance is representation only insofar as we take “appearance” in the empirical sense, namely the way that the mind-independent existing noumenon appears in space and, crucially, when we take “representation” in the transcendental sense, namely the mind -dependent way that we can cognize the same mind-independent existing noumenon. How shall I argue in defense of my alternative reading? First, I argue that my reading is pretty much compatible with Kant’s Refutation. Second, I argue that my reading reconciles the causal with the intentional readings of the Refutation. Third, I argue that my reading makes the Fourth Paralogism of the first edition and the Refutation of Idealism of the second completely compatible. (shrink)

This essay aims to expose the metaphysical underpinnings of enactivism. While enactivism relies heavily on rejecting the traditional mind-body problem by excluding the familiar thought experiments that favor phenomenal dualism, the crucial point that is overlooked is instead the brain-body problem, specifically the crucial interaction between the brain and the bodily limbs in their embodied activities of perception and cognition. If enactivism is correct, differences in sensory experience necessarily entail differences in embodied activity—this is the metaphysical core of enactivism, which (...) we think is entirely wrong. We will argue that a physical or biological body ("Körper") is configured or shaped into a perceptually living body ("Leib") by brain patterns and not by embodied activity or by the so-called sensorimotor contingencies. Undoubtedly, embodied actions influence sensory perception. However, since variations in embodied actions do not necessarily lead to variations in sensory experience, they are not metaphysically constitutive of these experiences (supervenience claim). (shrink)

L’œuvre de Judith Butler, largement reconnue pour son apport en études de genre, recèle d’ouvertures nombreuses sur l’animalité et à son rôle dans la constitution de l’humain. Construite en patchwork et sans prétention à la systématicité théorique, elle repose, dans des contextes toujours différents, la problématique de la régulation normative de la vie et de la mort. Aussi, c’est en prenant au sérieux la marge constituante qu’y représente la question animale et par la (re)lecture de ses textes consacrés à l’étude (...) de pratiques esthétiques et artistiques, que cet article propose un décentrement théorique pour penser la question politique des corps qui comptent des animaux. Il étudie, de manière comparée, les happenings publics de L214, 269Life, 269 Libération Animale et Anonymous for the Voiceless. Il suggère que les choix esthétiques de ces différents collectifs reflètent et alimentent un certain regard politique porté sur la cause animale et sa finalité aussi bien que sur le genre de subjectivité politique attribuée ou non aux animaux non-humains. Il montre d’abord que les animaux constituent, chez Judith Butler, d’autres corps qui comptent : il s’agit alors d’introduire la diversité des outils théoriques de læ philosophe qui articulent la dimension publique, esthétique et souvent même artistique de la vie des corps avec la question du politique. C’est cette fondation qui lui permet, ensuite, de s’atteler à l’élaboration d’une cartographie des articulations esthético-politiques dans les performances militantes antispécistes. Y sont discutées une esthétique humanimale subversive et critique du binarisme humain/animal, une esthétique de l’« horreur morale » qui appelle au changement de comportement individuel par la mise en évidence de la violence, et une esthétique de la reconnaissance, qui valorise la possibilité d’une égalité radicale entre humains et non-humains dans le partage de la précarité de toute vie et du deuil public de chaque mort. (shrink)

Le mémoire de Master 2. Soutenu en 2012 à Paris VIII sous la direction de Ch. Ramond. A study of Spinoza's account of "singular things" in the Ethics along with the classic French literature on the subject. -/- TABLE DES MATIÈRES: INTRODUCTION GENERALE (p. 3 – 4) PREMIERE PARTIE : DE LA NATURE DE DIEU AUX CHOSES SINGULIERES (p. 5 – 97) INTRODUCTION (p. 5 – 16) : DU RAPPORT DE L’INFINIMENT INFINI ET DU FINI. Pourquoi l’Éthique commence par l’infiniment (...) infini (Dieu). De l’immanentisme spinoziste. Abrégé de la réalité des choses singulières. Que celles-ci sont « en autre chose » et que cet autre est Dieu. Rôle important de la « cause de soi » dans l’ontologie spinoziste. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 17 – 39) : DE LA « CAUSE DE SOI ». Sur la définition de la « cause de soi ». De la méthode géométrique, et de la raison pour laquelle l’Éthique commence avec cette définition d’un Ens causa sui. Comment la notion de la « cause de soi » fonde l’idée de Dieu. Du monisme intégral chez Spinoza. De « l’esprit » du spinozisme et du déterminisme absolu. Du dédoublement de Dieu. INTERMEDE (p. 40– 60) : DE LA PROPOSITION 16 ET DES MODES INFINIS. Derechef, du dédoublement de Dieu, et en particulier, du renversement de la situation théorique du qualitatif et du quantitatif dans le système. Rôle de la Proposition 16 dans le système. Comment celle-ci scelle le passage de l’Ens causa sui à l’Ens effectus sui. Pourquoi I 16 est controversé. Comment I 16 nous apprend que Dieu ne produit nécessairement tout qu’à condition de produire de l’intelligible. De l’intellect de Dieu. Des modes, et des modes infinis en particulier. À propos du souci néoplatonicien. SECOND PAS (p. 61 – 91) : DE L’ESSENCE ET L’EXISTENCE DES CHOSES EN ÉI. Les Propositions 24 et 25. Comment Dieu scinde les essences des existences. Que toute chose finie est par essence dans un rapport intime avec sa cause infinie et verticale. Le Scolie de la Proposition 25. Sur la démonstration de la définition des « choses particulières ». Sur la controverse de l’attribut. Les Proposition 26 et 28. Comment les choses existent. De la causalité horizontale et de l’indéfini. Analyse de la notion de l’infini. De l’impossibilité de comprendre totalement l’existence d’une chose. Ce qui veut dire « Deus quatenus ». FIN DE LA PREMIERE PARTIE (p. 92 – 97) : DE LA NATURE NATURANTE ET LA NATURE NATUREE. Analyse du Scolie de la Proposition 29. De l’asymétrie du dédoublement de la Nature. Du salut spinoziste. DEUXIEME PARTIE : DE L’UNITE DES CHOSES SINGULIERES (p. 98 – 153) INTRODUCTION (p. 98 – 102) : DU RAPPORT DE L’ESSENCE A L’EXISTENCE. Ce qui se passe lorsqu’on quitte une Partie de l’Éthique. De ce qu’on a vu dans notre Première Partie. De la causalité verticale et de la causalité horizontale. Comment les essences peuvent-elles retrouver les existences, et vice versa. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 103 – 127) : DE L’ESSENCE Sur la définition d’une « essence ». De sa positivité. Que ce qu’un individu est par essence n’est que ce qu’il peut comprendre. De la Proposition 8, de son Corollaire et de son Scolie. Que l’existence de l’essence d’une chose ne se confond pas avec l’existence de la chose elle-même. Contre l’idée que les essences sont des choses « possibles ». Sur la notion des « grandeurs intensives » et sur la notion du « profondeur » chez Spinoza. SECOND PAS (p. 128 – 149) : DU CONATUS A LA PHYSIQUE Sur le concept du conatus. Du fait qu’il est l’essence actuelle d’une chose. Qu’on ne peut pas distinguer entre notre puissance ou effort pour persévérer dans l’être et l’être dans lequel nous nous persévérons. Du dynamisme introduit par le biais du conatus. Du rapport du quantitatif et du qualitatif, de l’idée des instants d’éternité, et du problème des essences qui sont instantanées. De la « petite physique » dans la Deuxième Partie de l’Éthique. Sur ses enjeux théoriques. Sur le matérialisme de Spinoza. De la définition de l’Individu comme rapport fixe de mouvement et de repos. Des corps simples, et que pour toute chose existante il n’est pas donné une essence. De la définition des choses singulières, et encore de la mutabilité ontologique de celles-ci. FIN DE LA DEUXIEME PARTIE (p. 150 – 153) : DE LA FINITUDE Sur l’Axiome de la Quatrième Partie de l’Éthique. Que certains rapports de mouvement et de repos en remplacent d’autres. Sur la raison pour laquelle tout rapport ne peut pas coexister. Que la destructibilité vient du biais de l’Étendue, et en particulier, du problème de l’espace. Que la chose singulière véhicule une tension entre la partie et le tout, et encore, du salut spinoziste. CONCLUSION GENERALE (p. 154 – 157) ENGLISH SUMMARY (p. 158 – 159) BIBLIOGRAPHIE (p. 160 – 165) TABLE DES MATIERES (p. 166 – 169). (shrink)

The central question of this paper is: what has Kant’s Refutation of Idealism argument proven, if anything? What is the real scandal of philosophy and universal human reason? I argue that Kant’s Refutation argument can only be considered sound if we assume that his target is what I call ‘metaphysical external-world skepticism.’ What is in question is not the ‘existence’ of outside things but their very ‘nature,’ that is, the claim that the thing outside us, which appears to us as (...) a persistent body in space, exists in itself _as a substantia noumenon_. Assuming the indirect-realist view that we only immediately know ideas and that their putative objects are known by inference, the metaphysical external-world skeptic doubts that the nature of things outside oneself is mind-independent. (shrink)